Il y a dans le travail d’Anahita Norouzi une manière très habile de lier l’histoire personnelle, intime, marquée par les contingences culturelles et familiales, à une histoire collective plus vaste. Offerts à la contemplation, dépositaires de mémoires multiples, les corps – souvent le sien –, la nature, les lieux et les objets sont autant d’occasions d’examiner les mécanismes sous-jacents aux grands thèmes que sont, entre autres, l’identité et le pouvoir.